• Une sorcière est une femme adepte ou étant considéré comme telle de l'une ou l'autre forme de sorcellerie.

    Il convient dès à présent de nuancer le schéma qui va suivre. On ne peut en effet exclure les femmes de la participation à la chasse du gros gibier car, dans un monde où l'espérance de vie ne dépasse guère les vingt-cinq ans et où la robustesse physique est nécessaire, dans un clan où, pour une raison quelconque un accident pouvait immobiliser les hommes en âge de chasser et mettre ainsi la survie du clan en péril, les femmes les plus robustes devaient sans doutes momentanément prendre la place des hommes. On ne pourrait sans cela comprendre l'existence de myth comme celui des Amazones ni le culte de diane chasseresse par la suite. Les femmes traquaient d'ailleurs le petit gibier avec les enfants, outre la cueillette. Les garçons n'étaient pas admis parmi les chasseurs avant la puberté, âge durant lequel intervenaient les rites dit de passage les y introduisant. Ils restaient auparavant dans la société des femmes auprès desquelles ils ne pouvaient que faire l'apprentissage de la comestibilité ou non des plantes.

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    Les femmes avaient une religiosité qui avait ses modalités propres. Si le Dieu Cornu fut la divinité des chasseurs, la divinité féminine des cueilleuses fut la Grande Déesse-Mère (voir : culte de la deesse) dont le culte, à partir du neolithique avec la sédentarisation due aux débuts de l’agriculture, deviendra prépondérant durant des millénaires, perdurant dans les premières grandes civilisations antiques sous la forme de cultes agraires rendus à des déesses telle Demeter ou Cybéle. L'existence de la Déesse-Mère est attestée dans toutes les cultures primitives puis archaïques. Les femmes, héritières des cueilleuses, ont été les promotrices de l’agriculture. Quand, au mésolithique, à la suite de changement climatique, le gibier se fait rare et que l’homme se fait plus pêcheur que chasseur, et que les ressources alimentaires de la cueillette n’auraient plus été suffisantes pour permettre la survie d’un clan, l’apport de l’agriculture a été déterminant. Si l’homme vécut davantage en symbiose avec le monde animal durant des millénaires, la femme elle, vécut davantage en symbiose avec le monde végétal. La connaissance qu’elle pouvait avoir des plantes et de leurs propriétés, et le savoir empirique qu’elle pouvait en retirer furent l’arcane majeure d’une tradition qui se transmettra jusqu’à nos jours.

    De la feconditée de la femme dépend la continuation de l’espèce, la femme est obstrestrienne depuis que le monde est monde. La « sage-femme », la « guérisseuse », celle qui donne la vie et qui connaît les secrets de la vie et de la mort ainsi que l’effet des plantes sur le bien-être physique, la santé, est à l’origine de ce personnage qu'est « la sorcière ». De fait, durant les deux siècles que dureront les pérsecution, c’est souvent le terme d’« herboriste » qui est utilisé dans les procès-verbaux de l’Inquisition pour la désigner

    .http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/5/55/Sorciere.JPG/250px-Sorciere.JPG

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